Livreur de pizza : comment optimiser son rendement lors des livraisons ?

Le succès d’une pizzeria proposant le service de livraison à domicile réside en partie dans la fluidité de son service et la rapidité du temps de livraison.

Ses deux conditions sont le ciment essentiel pour développer une clientèle à long terme. Même si à l’heure actuelle, les plateformes de repas en ligne ont vu le jour, elles n’ont pas le monopole de la livraison de pizza. Effectivement, cette tâche incombe encore aux salariés d’un point de vente qu’ils soient étudiants ou salariés à plein temps.

Cependant, on note depuis quelques années une baisse de la qualité de service.  Cela  découle de plusieurs facteurs parmi lesquels le manque d’investissement ou de volonté des livreurs qui se sentent décourager par cette tâche. Puis parfois juxtaposer par des lacunes au niveau du management des équipes de livraison.

Voici donc, en l’espèce, un bréviaire de recommandations pour augmenter la qualité de service en livraison.

Motivation et rapidité : les mots d’ordre pour arrondir les fins de mois

Beaucoup de livreurs de pizza envisagent leur métier comme occasionnel ou alimentaire. Cependant, la rapidité s’acquiert grâce à des automatismes et non en grillant des feux rouges. En effet, si le taux horaire est actuellement le SMIC, il est facile en travaillant bien d’augmenter considérablement son salaire.

Dans les grandes métropoles, un bon livreur de pizza peut facilement gagner de 8 à 25 euros par soir. Les clients livrés avec le sourire dans des délais plus que raisonnables n’hésitent pas à laisser quelques pièces de monnaie aux livreurs. Cet élan de générosité est d’autant plus fort les jours de pluie ou de grand froid.

Au final, c’est souvent  la réactivité du livreur qui joue en sa faveur.

Regrouper les livraisons d’un même secteur et contrôler les pizzas d’une même commande

Un livreur de pizza efficace procède de façon organisée. S’il faut un début à tout, tout employé ne pourra pas être un bon livreur. De fait, le meilleur pilote est celui qui connaît le plan de sa ville par cœur sans avoir recours au GPS. Il est capable en un temps de réaction court de regrouper les commandes qui se situe à quelques pâtés de maison les unes des autres et d’optimiser tout le service d’une pizzeria.

Si avant d’avoir quitté la pizzeria, il prend soin de contrôler ses bons de livraison pour ne rien oublier ; il faudra veiller à ranger par ordre et mémoriser l’ordre des pizzas ainsi que les sachets comportant des boissons et des glaces.

Qu’il n’hésite pas à contrôler une seconde fois lorsqu’il ouvre le caisson à pizza devant le client.

Par expérience, nous savons tous que la pire vision d’horreur d’un manager et d’un client, c’est de se retrouver avec une commande qui n’est pas la sienne.

Se fixer un temps d’attente limite devant chez un client

Pour accélérer une fois de plus le temps de livraison, il est essentiel entre deux commandes de contacter le prochain client pour lui signifier de son arrivée dans les prochaines minutes. Ce réflexe fait encore une fois gagner beaucoup de minutes sur le chronomètre.

Cependant, les cas de figure où le client ne répond pas sont réelles. Dans ce cas, imposez-vous un délai pour repartir sur une autre livraison. N’excédez pas les cinq minutes d’attente.

Si après maintes tentatives d’appel sur l’interphone ou sur le téléphone portable, vous n’obtenez aucune réponse. Laissez un message et partez sans attendre vers votre prochain destinataire. Ce dernier finira par vous rappeler dans les minutes qui suivent.

Si c’est le cas, insistez pour qu’ils vous attendent en bas de chez lui. Certes, la coutume veut que le client soit roi. Néanmoins,  ce privilège s’estompe lorsque les autres clients sont pénalisés.

Témoignage d’un ancien manager en restauration rapide ayant travaillé chez Domino’s, Tutti Pizza et Pizza on Time Toulouse. 10 ans de pizzeria dont 4 années en tant que livreur de pizza et aujourd’hui consultant SEO.

« En procédant de cette façon, mon poste de livreur à temps partiel me procurait un salaire de 1300 euros tout en faisant des études de droit. Un salaire payé au SMIC horaire + une prime de 10% sur mon salaire total versé par mon employeur + des heures supplémentaires + une moyenne de 150 euros de pourboire mois ».

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